DISCOURS ACAPS A L’AG DE LA FANAF
Marrakech, le 13 février 2017
Monsieur le Wali de la Région de Marrakech, Safi,
Monsieur le Président de la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines,
Monsieur le Président de la FMSAR,
Madame la Présidente de la CGEM,
Mesdames et messieurs les membres du ComEx de la FANAF,
Mesdames et messieurs les Présidents et Directeurs Généraux,
Mesdames et messieurs, chers délégués et invités,
C’est pour moi un réel plaisir et un honneur de participer à la séance d’ouverture de la 41ème assemblée générale de la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines. Je voudrais remercier la FANAF et le Comité d’organisation pour leur aimable invitation et pour m’avoir donné l’opportunité d’intervenir devant cette prestigieuse assistance qui lève haut le drapeau de notre continent africain.
Je suis d’autant plus heureux et ému que nous sommes à peine à deux semaines après le retour du Maroc à l’Union Africaine. Evénement historique pour notre pays et pour l’Union Africaine, ce retour est le fruit de la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, d’ancrer davantage le Royaume dans ses racines africaines et de promouvoir les échanges et la coopération Sud/Sud sur notre continent.
Mesdames et messieurs,
Les performances économiques réalisées par l’Afrique au cours de la dernière décennie sont appréciables. La croissance économique a été bien supérieure à la moyenne mondiale, ce qui a permis au PIB africain de représenter en dollars constants une part de 4,4% dans le PIB mondial en 2015, contre seulement 2,6% en 2008. Et pourtant, le potentiel de croissance économique, immense grâce à une population jeune et à des ressources naturelles abondantes, reste encore largement inexploité. La croissance du PIB africain, bien qu’élevée, est inférieure à celle des régions les plus dynamiques du globe, notamment l’Asie du Sud. Les économies restent très peu diversifiées et reposent encore largement sur l’exploitation ou l’exportation de ressources naturelles et énergétiques. Des progrès importants restent encore à faire en matière d’éducation, de santé, de gouvernance ou d’amélioration du climat des affaires.
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